Présentation

 

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« C’est en allant à bicyclette que l’on apprend mieux les contours d’un pays, puisque l’on doit alors suer sur les collines et dévaler les côtes. Ainsi, on se souvient d’eux tels qu’ils sont vraiment, alors qu’en voiture, seule une haute colline nous impressionne. On ne garde pas de souvenirs aussi précis d’un pays que l’on a traversé en voiture que si on l’avait parcouru à bicyclette. » (Ernest Hemingway)

Depuis l’été 2007, la bande des AF s’élance à la découverte de nos régions, pour des balades à vélo, dominicales, récréatives et conviviales.

Tout le monde est le bienvenu, le groupe est à géométrie variable, cosmopolite et multilingue, les amis de nos amis sont nos amis, pourvu qu’ils aiment pédaler. Chacun y va à son rythme, il ne s’agit pas d’une course, les cyclistes du dimanche ne manquent d’ailleurs jamais de s’arrêter à l’un des si nombreux bistrots qui jalonnent nos routes pour y prendre un rafraîchissement (en été) ou un roboratif (en hiver). Le guide du jour profitera de ces haltes pour attirer l’attention sur l’une ou l’autre beauté discrète ou curiosité malicieuse des villes, villages et campagnes.

Point n’est besoin de se déplacer loin (et donc de polluer beaucoup) pour être éblouis, d’aller voir de quel bois les Thaïlandais se chauffent ou de quelle tequila les Mexicains se désaltèrent, le dépaysement est à portée de guidon: le long des chemins de halage bordant les eaux tranquilles de canaux désaffectés, sur les anciennes lignes vicinales témoignant d’une gloire industrielle désormais révolue, au fond des grottes, des demeures et monuments historiques, des musées, des citadelles en ruines, des cafés de village, dans les riches réserves naturelles préservées du bruit et de la fureur des hommes. La proximité est le maître mot qui nous a guidé. Nous avons, les premières années, sillonné les routes de la proche campagne de la capitale, ce Brabant métissé, riche d’une histoire millénaire, pays du lambic, de la gueuze et de la kriek, de mélanges de bons grains et d’ivresse. Puis nous avons élargi le cercle de nos explorations dans des excursions « multi-modales » (train+vélo), et sommes partis à la découverte de nos belles provinces et de leurs mille merveilles cachées.

« À d’autres temps, pour plus tard, les grands voyages à travers le monde, au dos des chameaux sur des selles turques, ou sous le tendelet des éléphants ; à d’autres temps, si jamais ça arrive, le grelot des mules andalouses, les pérégrinations rêveuses dans la Marenne, et les mélancolies de l’histoire, surgissant, avec les vapeurs du crépuscule, du fond de ces horizons où se sont passées les choses que l’on rêve dans les vieux livres. » (Gustave Flaubert) Nos régions regorgent en effet de petits trésors, dus à la main de l’homme ou à celle de la nature. Ses paysages plus variés qu’on ne le croit nous ouvriront des horizons insoupçonnés. Et ses sentes capricieuses nous laisseront à jamais pénétrés et convaincus de l’infinie beauté de la terre de chez nous, persuadés désormais que le bout du monde est à notre porte.

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